50 ans de l’aéroport CDG : De l’envol du concorde aux taxis volants

De l’avènement du Concorde au rêve des taxis volants, retour sur un demi-siècle riche en rebondissements pour le fleuron de l’aviation française.

Le 8 mars 2024 marque une étape symbolique pour l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, véritable plaque tournante du transport aérien français et vitrine de l’excellence aéronautique nationale. En célébrant un demi-siècle d’existence, ce site incontournable de la région parisienne offre l’opportunité de revenir sur les grands moments de son riche historique et d’évoquer les ambitieux projets d’avenir qui s’y dessinent.

Un lancement commercial sous le signe de la modernité (1974)

C’est le 13 mars 1974, après 10 années de travaux pharaoniques, que l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est entré dans l’ère du transport aérien commercial en accueillant son premier vol, un Boeing 747 de la compagnie TWA en provenance de New York. Véritable prouesse architecturale et technologique pour l’époque, il était dès l’origine conçu pour absorber un flux considérable de voyageurs avec ses 3 terminaux géants.

L’ère du supersonique : l’épopée du Concorde à Roissy (1976-2003)

Deux ans à peine après son ouverture, Paris-CDG s’est inscrit dans la légende de l’aviation en accueillant les premiers vols commerciaux du Concorde, fleuron de l’aéronautique franco-britannique. Le 21 janvier 1976, le supersonique révolutionnaire réalisait son premier vol Paris-Rio en passant par Dakar. Malgré le terrible accident de Gonesse en 2000 qui mit fin au mythe, l’aéroport resta jusqu’en 2003 un haut lieu de l’épopée du Concorde.

Une plateforme accueillant les mastodontes du ciel

Au fil des décennies, la piste de Roissy n’a cessé d’accueillir les derniers bijoux de l’aviation civile. De l’Embraer 190 au Boeing 737 en passant par l’immense A380, le plus gros avion du monde assemblé à Toulouse et arrivé en 2007, tous les modernes géants de l’air aéronautiques ont fini par s’y poser. Un passage obligé pour tout avion de prestige international.

Une adaptation constante pour fluidifier le trafic

Face à l’augmentation exponentielle du trafic aérien en Ile-de-France, Paris-CDG s’est sans cesse réinventé et agrandi pour remplir son objectif initial : décongestionner les aéroports d’Orly et du Bourget. De nombreux ajustements et modernisations successives ont permis à la plateforme de se hisser parmi les 10 aéroports les plus fréquentés au monde en 2022.

Un acteur clé des JO Paris 2024 et un tremplin pour l’avion électrique

Fer de lance de l’accueil des visiteurs pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, Paris-CDG vise à devenir la rampe de lancement du taxi volant Volocopter. Ce prototype allemand électrique biplace doit relier en quelques minutes l’aéroport au Bourget qui accueillera les épreuves d’escalade et le centre de diffusion mondial des JO.
Vers un aéroport durable à l’horizon 2050

Engagé dans la transition environnementale, le groupe ADP vise la neutralité carbone d’ici 2050 pour son aéroport phare. Paris-CDG deviendrait alors l’un des premiers aéroports neutres en carbone au monde, une vitrine écologique de premier plan pour la France. Un objectif ambitieux pour les 50 prochaines années de cette incontournable plaque tournante aérienne.

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